Mai Takahashi [OK]

Nom : Fujihara, puis changé en Takahashi, le nom de sa mère.
Prénom : Mai, Namiyo
Âge : 16 ans
Nationalité : Japonaise
Classe : Secondaire 4
Nom des parents : Fujihara Hisashi et Takahashi Hanako



Critères Physiques : Miss Fujihara est une jeune femme au physique particulier, bien que loin d’être ingrat. Elle collectionne les regards de tous les genres : curieux, étonnés, amusés, indiscrets, outrés, voire intimidés. Il est vrai que son port altier, qui montre bien son assurance, puisse sembler écraser celle des autres.

Son visage est ovale, et sa peau, légèrement hâlée. Mai a des yeux en amande, bridés, dont les iris marron foncé sont difficilement distinguables des pupilles, surmontés de cils fournis et délicatement recourbés, et de sourcils taillés linéairement. Ses pommettes sont légèrement saillantes, ses joues rebondies, et son nez, légèrement épaté, comme la plupart des japonais. Ses lèvres sont pulpeuses, ou du moins, plus que la plupart des filles de son âge, et souvent recouvertes d’une couche de rouge à lèvres cramoisi. Son menton est rond, peut-être légèrement carré. Quant à ses cheveux, ils ont déjà été de toutes les couleurs ou presque (rouge, rose, noir, et plusieurs nuances de marron), et n’hésite pas à les faire teindre selon son humeur. Un peu plus longs que ses épaules, ils les balaient généralement lorsqu’elle fait un mouvement, et sa coiffure change tous les jours – frisés, plats, excentriquement relevés -, encore là selon son humeur. Mai a de petits bras, pas très musclés, mais endurants (ne serait-ce que pour tenir sa flûte ou son violon des heures d’affilée). Ses formes sont féminines, certes, mais pas nécessairement enviables, sa taille est très mince, et ses hanches pas très rondes. Mai a de longues jambes effilées, gracieuses, et de tout petits pieds, qu’elle s’amuse à chausser de tous les styles.
Critères Psychologiques : Mai est une adolescente plutôt singulière. Contrairement à toutes les filles de son école qui souhaitent être populaires, belles et adorées, Mai ne recherche pas particulièrement la compagnie des beaux garçons, des filles à grande influence ou autres demoiselles faciles. C’est une jeune femme taciturne, silencieuse, qui préfère de loin écouter que parler. Elle n’est pas timide, non, car lorsqu’elle doit s’imposer, elle le fait, et ce, sans modération. Elle est psychologiquement impénétrable : il est impossible de prévoir la réaction qu’elle aura dans une situation donnée, elle-même sachant parfaitement que selon son humeur, il devient aisé ou ardu de lui parler sans la froisser. Impénétrable, certes, mais pas inaccessible : elle ne fera que rarement le premier pas, mais ne dédaignera jamais la compagnie, ou quelqu’un qui l’aborde gentiment. Compréhensive, elle est à l’écoute des autres et attentive à leurs moindres besoins; elle est prête à leur rendre d’innombrables services, sans rien attendre en retour. Vous l’aurez compris : elle est d’une générosité sans bornes envers ceux qu’elle tient en respect : respect ne signifiant pas amitié, cela regroupe plusieurs personnes. Sympathique à sa façon, voilà ce que l’on peut dire d’elle. Disons qu’il faut comprendre sa subtile manière d’apprécier les gens et les choses. Mai s’intéresse à tout et n’importe quoi, curieuse comme elle est : cultivée, elle connaît beaucoup de choses, et est une très bonne élèves en sciences et en maths. Cependant, elle a plus de mal dans les langues étrangères, mais sa nature la porte à ne pas demander d’aide, et son blocage reste. Pour finir, il faut ajouter que le perfectionnisme exécré de ceux qui la connaissent et qui lui est caractéristique est très ancré dans ses manières.
Style Vestimentaire & Manie : Du côté vestimentaire, Mai opte plutôt pour les couleurs sombres du style qu’elle a choisi : Gothic Lolita. Certes, elle s’habille ainsi, mais il lui arrive aussi régulièrement de porter des vêtements beaucoup plus clairs, joyeux, n’ayant aucun lien avec ce qu’elle met d’habitude. Elle aime se peinturlurer les ongles de toutes les couleurs, généralement avec un thème qu’elle choisit au préalable, mais n’aime pas abuser sur le maquillage. Un petit trait de noir sous l’œil et hop! c’est terminé.



Histoire dans le post suivant ! =D

Famille : Hanako Takahashi, sa mère, était une sympathique et fort douée artiste. Dévouée et agréable, elle a toujours été un modèle pour sa fille, Mai. Très jeune lorsqu’elle maria Hisashi Fujihara (elle avait 19 ans et lui, 32), elle a eu sa première et seule fille à 21 ans.
Hisashi Fujihara, son père, était un homme d’affaires, ancien professeur, supposément très occupé. Il passait son temps au bureau ou à des réunions à travers le Japon, selon lui, mais tout cela s’est avéré faux (voir histoire). Elle n’avait ni frère, ni sœur, et ses parents étaient tous deux enfants uniques, ce qui fait que les fêtes de famille furent quelque peu… vides.



Prénom/Pseudo : Maude/Sheena
Âge/Sexe : 15 ans/F
Origine de votre découverte : Par l’admin ^^
Fréquence de connexion sur 7 : 6, le mercredi c’est mon jour « pas de vie sociale » xD
Souhaite tu que ton personnage meurt ? : Ça m’est égal ^^
Avatar : Kitade Nana
Code du règlement : All Right !



Résidence Takahashi, 7h08 A.M.

Résidence était un mot bien pompeux pour décrire le très modeste appartement qui, en fait, ne servait de demeure qu’à une seule personne : Mai Takahashi. Situé au dix-huitième étage d’un édifice à logements, en plein cœur de Harajuku, il n’était, étonnamment, pas à l’image que l’on se faisait généralement d’une chambre d’étudiant : un fouillis. En fait, il était très propre, comme si sa mère y vivait toujours et ramassait la moindre chaussette qui aurait été oubliée dans le salon. Cependant, elle y vivait seule, ne recevant que rarement ses amies à la maison. Elle n’aimait pas combler le vide laissé par sa mère, comme si elle avait peur de l’oublier. Mais son doux visage ne cessait de hanter la jouvencelle.

Mai se laissa choir sur une chaise, à la table de la salle à manger. Avec des gestes automatiques, distraits, elle fourra son cahier de mathématiques et son étui à crayons dans son sac à dos, puis mis son porte-monnaie (sorti la veille pour payer le livreur de mets chinois), un crayon à yeux noir et un gloss rose bonbon dans son sac à main. Son portable rangé dans sa poche, pour être sûre de l’entendre si jamais il sonnait, elle partit en fermant la porte à clef. La journée risquait d’être longue.

Rue Bunkamura Dori, quartier Shibuya, 7h27 P.M.

Après être passée par chez Kyoko après les cours, Mai revenait chez elle. Elle s’arrêta a une petite épicerie, à quelques coins de rue de là, en faisant un détour par la rue Bunkamura Dori, qui était l’artère la plus calme du quartier. Certes, il y avait énormément de gens, mais beaucoup moins que sur la rue des Love Hotel et des bars en tous genres. Elle passa devant Book First, une librairie, regarda par la fenêtre les nouveaux ouvrages, puis passa son chemin, ne voyant rien qui l’intéressait. Le soleil se couchait lentement, et ses rayons dorés nimbaient le doux visage de Mai, qui se surprit à avoir envie de sourire. Elle sortit de son sac à main une petite boîte en carton, dans laquelle huit rouleaux impériaux frits, encore bien chauds, qu’elle s’apprêtait à entamer. Elle avait si faim, malgré les chips qu’elle et son amie avaient engloutis en regardant la télé, qu’elle ne pouvait pas attendre d’être chez elle. Alors qu’elle en saisissait un, elle entendit un son de clochettes, la sonnerie de son portable. Ce n’était pas sa sonnerie, et elle n’aurait pas cru que c’était son portable s’il n’avait pas vibré en même temps, dans la poche de son jean. Elle reposa le rouleau frit, essuya un excès d’huile sur son pull-over noir orné de dentelles violettes, et saisit le téléphone d’une main experte. Alors qu’elle ouvrait le rabat, il s’arrêta de sonner.

*Zut, je l’ai manqué !*

Un appel manqué, disait l’écran. Alors qu’elle s’assoyait sur un banc public, posant la boîte contenant son repas près d’elle, elle ouvrit le journal d’appel. Elle crut d’abord à un bogue de son fournisseur téléphonique, puis à une mauvaise blague quand elle vit que la personne qui l’avait appelée portait son nom, son prénom, et avait le même numéro de téléphone qu’elle. Elle regarda l’heure sur sa montre. Ça ne concordait pas : il était 7h31, et le message avait supposément été laissé une demi-heure plus tard, à huit heures ! Soudain, cette étrange histoire qui courait, à l’école, lui revint à l’esprit. N’y avait-il pas une stagiaire de mathématiques, qui était supposément morte après avoir reçu un message vocal de son propre téléphone ? Les côtes cassées, si elle se souvient bien. Mai ne croyait pas les rumeurs infondées et les m’a-t-on-dit. Cependant, sur le coup de la surprise, elle fut obligée d’admettre qu’elle finissait par se demander si ce n’était pas vrai.

La perspective de mourir dans les trente prochaines minutes l’effrayait, il va sans dire. Mai n’était pas une froussarde, mais se retrouver ainsi aux portes de la Mort la terrorisait. Il était certain qu’elle n’avait pas grand chose, dans la vie, et qu’elle n’avait jamais été très chanceuse. Son père était un idiot, égoïste et infidèle, sa mère la surveillait d’en haut, assise sur les nuages, et elle n’avait ni frère, ni sœur, ni oncle, ni tante. Seule restait sa grand-mère Eri, qui vivait dans une maison de retraite à Osaka, et qu’elle n’avait pas vu depuis plusieurs années. Elle n’avait qu’un tout petit appartement à peine meublé, des vêtements, et un boulot comme vendeuse dans un magasin de vêtements de lolita dans le Shibuya 109. Non, sur le plan matériel, elle n’avait pas grand chose.

Par contre, elle se mit à penser à Kyoko Segawa, sans doute ce qui se rapprochait le plus, pour Mai, d’une meilleure amie. Elles sortaient très souvent toutes les deux, que ce soit au restaurant ou en boîte de nuit, et malgré leurs très évidentes différences, elles s’entendaient à merveille. Alors que Mai se chargeait d’écouter, Kyoko parlait. Très complétif. Mais il y avait aussi la petite nouvelle, Ai Miasaki, qu’elle commençait à voir de plus en plus souvent hors des cours. Leur amitié avait commencé lorsque Ai l’avait complimentée sur un de ses sacs à main. Celui qu’elle avait, précédemment, posé à côté d’elle sur le banc. Il y avait aussi Kano, probablement le seul garçon à qui elle parlait régulièrement et sincèrement. Mais pas très souvent. Il y avait bien quelque chose, mais elle n'aurait su dire quoi. Mai soupira.

Elle n’avait toujours pas écouté le message qu’elle s’était laissé, contre son gré, sur sa propre boîte vocale, avec son propre portable. Elle composa le numéro du répondeur, qui lui rappela douloureusement qu’elle avait un message non écouté. D’une main tremblante, elle appuya sur le 1, qui ferait jouer le message tant redouté.

Au début, on n’entendait que le bruit d’une rue où des conversations s’entremêlaient, pour créer un charabia incompréhensible. Un craquement, qui ressemblait à une frite trop cuite qu’on croquerait. Bruit de déglutition, toux exagérée, suffocation. La personne qui avait laissé le message s’étouffait ! Un bruit sourd indiqua que la Mort l’avait fauchée, et que la masse de son corps s’était étendue par terre, sur un sol dur. Mai fronça les sourcils. C’était bien étrange, tout ça.

Elle se leva, rangea son portable dans son sac à main, et jeta un nouveau regard à sa montre. Après tout cela, il n’y avait plus qu’une ou deux minutes qui la séparaient de l’heure où l’étrange message avait été laissé. Elle haussa les épaules, saisit la boîte, l’ouvrit, et porta un premier rouleau à ses lèvres, alors qu’une horloge, au loin, sonnait huit heures…

Assise au fond de la classe de mathématiques, à côté de la fenêtre qui donnait sur le parc de l’école, Mai rêvassait, les yeux fixés sur un banc extérieur. Ses lèvres s’étirèrent d’un très furtif sourire, que nul n’entrevit, lorsqu’elle repensa à l’histoire que sa mère lui racontait souvent, qui se passait sur un banc semblable, dans un parc semblable, mais à des kilomètres de l’endroit où elle était confinée.


Une jeune femme, âgée visiblement d’à peine la majorité, attendait une amie sur un banc de son université, où elle étudiait les arts. Ses longs cheveux noirs sur ses épaules, de petites lunettes carrées posées sur son nez fin et légèrement retroussé, elle scrutait l’horizon, désireuse d’enfin se lever de ce siège, dont les lattes de bois étaient glacées par la température automnale. Au loin, elle crût apercevoir la silhouette d’un homme, qui s’avançait vers elle avec un air perdu. Lorsqu’il arriva près d’elle, elle constata qu’il était le nouveau professeur, dont l’amie qu’elle attendait, Chiyoko, lui avait parlé. Il convenait parfaitement à la description qu’elle avait faite, et, comme l’avait dit Chiyoko, il était plutôt mignon…

- Monsieur, est-ce que je peux vous aider ?

L’homme se tourna vers elle, puis un sourire apparut sur ses lèvres. Visiblement, l’aide qu’il avait reçu ne lui avait pas vraiment servi, si bien sûr, il en avait reçu. Il vint s’asseoir près d’elle, las de se perdre sur le campus. Il l’observa avec attention, détaillant les moindres contours de son visage angélique.

- Je cherche la classe où je dois me rendre, mais je me suis perdu, fit-il, mal à l’aise et un peu gêné. Pourriez-vous m’indiquer le chemin ?

La fille saisit le papier qu’il lui tendait, frôlant ses doigts par inadvertance. Elle regarda un instant le numéro de classe qui y était inscrit, tentant de dissimuler ses joues, qui avaient pris une teinte rosée, puis lui sourit en retour.

- C’est à l’autre bout du campus. Je vais vous y mener !
- Merci miss, mais ce n’est pas nécessaire…
- Ça me fait plaisir, le coupa-t-elle poliment, en inclinant la tête.

Il sembla hésiter, puis acquiesça en opinant du chef.

- Eh bien, pourrais-je vous demander votre nom, alors ?
- Takahashi Hanako, se présenta-t-elle, sans oser lui retourner la question.

Elle n’eut pas à le faire heureusement, puisqu’il déclina aussitôt son identité.

- Fujihara Hisashi. Enchanté, miss Takahashi !

Mai soupira. Si Chiyoko était arrivée plus tôt, à l’heure prévue, jamais sa mère n’aurait rencontré l’idiot et le traître qu’était son père. Cependant, le cours de l’histoire continuait, et ses pensées divaguaient toujours sur les événements de l’histoire.


- Monsieur Fujihara, vous pouvez entrer !
- Enfin ! J’ai failli partir, j’ai un rendez-vous important dans une heure !

L’infirmière le regarda, irritée, puis le mena à la chambre où sa femme venait d’accoucher d’une petite fille. Prénommée Mai, plus pour la joliesse du son que pour la signification, elle avait déjà de grands yeux avides de connaître et de voir. Hisashi sourit distraitement à Hanako, et n’eut qu’un bref regard pour le bébé qu’elle lui tendait de ses bras fragilisés, puis jet a un énième coup d’œil à la montre coûteuse qu’il portait au poignet.

- Bravo chérie. Écoute, j’ai une réunion dans trois quarts d’heure, je reviendrai après pour te voir… Euh… Si tu décides de sortir avant que j’arrive, appelle-moi.

Il pivota sur ses talons, puis sortit sans plus de cérémonies. Hanako ne put réprimer une larme, pendant que personne ne la voyait. Son mari se faisait de plus en plus distant avec elle, même s’ils filaient le parfait bonheur et qu’aucune querelle conjugale n’avait assombri leur quotidien depuis qu’ils se connaissaient. Ils s’entendaient à merveille, selon elle.

Elle sortit de l’hôpital le lendemain, sans que son mari ne l’aie rejointe, la veille, et n’ait pas répondu sur son téléphone portable. Déçue et fâchée à la fois. Elle seule avait dû s’occuper de l’organisation de la chambre de sa fille; elle avait fait le shopping, et Hisashi avait tout fait livrer à la maison, après avoir engagé un peintre pour la chambre, qui avait été colorée de pêche et de blanc. Il n’avait jamais pris la peine de s’investir, et n’avait jamais été dans la chambre de sa fille, ou presque. Il ne s’en occupait pas. Selon lui, il était trop occupé. Hanako le croyait : après tout, il avait, pour elle, quitté son boulot de professeur à peine deux ans après sa nomination, après avoir été invité à travailler pour une grande compagnie de téléphones portables, dans laquelle il avait une position enviable. La jeune femme, âgée d’à peine vingt-et-un ans, s’occupait avec zèle de sa petite fille, n’ayant plus le temps de créer, de dessiner, de peindre, qui était son gagne-pain.

Mai grandit tout en beauté, mais surtout en curiosité. En voyant sa mère lire, elle avait voulu apprendre. En la voyant calculer ses factures, à la fin du mois, elle avait voulu apprendre. Bref, éveillée très jeune, elle avait meublé ses journées monotones avec de petits livres pour enfants et s’exerçant à retranscrire les kanji et les hiragana imprimés avec soin. Elle avait, vers l’âge de cinq ans, insisté pour jouer du piano, et s’en tirait à merveille.

La jeune étudiante porta un regard amusé sur son cahier de notes, où elle n’avait inscrit que le nom du cours, la date et le titre du chapitre qu’ils commençaient à étudier. Les caractères qu’elle avait tracés étaient identiques à ceux qu’elle aurait fait imprimer à partir de son ordinateur. Elle avait une réelle fixation sur le tracé des caractères, et toute imperfection valait à ses amis une remarque de sa part.


Mai venait d’avoir treize ans. Elle devait théoriquement prendre le bus pour aller chez sa grand-mère après l’école, comme son père le lui avait demandé, mais elle avait oublié son pyjama, et avait décidé de faire le trajet à pied depuis sa maison. Sa mère y était déjà, et devait y manger, le soir. Cependant, ce n’était pas pour rien qu’il lui avait dit d’aller directement chez la gentille (quoiqu’un peu sénile, il faut le dire) Eri, la mère de sa mère. Lorsqu’elle entra, quelle ne fut pas sa surprise de voir, allongée sur le fauteuil du salon, une femme pratiquement nue ! Cette dernière, paniquée, alla rejoindre Hisashi dans la chambre qu’il partageait avec Hanako, pour lui annoncer qu’ils avaient été surpris. Il se rhabilla en vitesse, et fit jurer à Mai de ne rien dire à sa mère. Parole qu’elle ne tint pas, évidemment, puisqu’à la première heure le lendemain matin, Hisashi faisait ses valises et s’en allait. Il traîna Hanako en cour pour avoir la garde de Mai, qui lui fut accordée, mais que Mai refusa. Elle était certes jeune, à treize ans, mais n’était pas sotte au point de vivre avec un homme qui avait trompé sa mère, et qu’elle ne considérait d’ailleurs plus comme son père. Ainsi s’installa-t-elle avec sa mère définitivement, dans un petit appartement qu’elle avait peine à payer en vendant ses œuvres.

Passa un an, pendant lequel l’état psychologique de Hanako se dégrada, malgré la présence et les soins de Mai. Pour occuper son temps, cette dernière avait demandé de prendre, en plus de ses cours de piano hebdomadaires, des cours de violon, que sa mère lui paya avec plaisir, malgré sa dépression. C’est le jour des seize ans de sa fille que, ayant trop bu, elle se suicida en avalant une bouteille complète d’analgésiques avec du Whisky. Déprimée, mais en âge de vivre seule, Mai garda l’appartement dans lequel elle avait vécu avec sa mère, et demanda à la logeuse de lui baisser le prix du loyer, étant seule à le payer avec un petit boulot et l’héritage que lui avait laissé sa mère : ses œuvres et une somme assez coquette, qui lui permettrait de payer ses études. Elle organisa, avec l'autorisation du principal Miyazaki, dans le gymnase de son école, une exposition posthume des œuvres de sa mère, dont plusieurs se vendirent à de bonnes sommes par des parents d’élèves aisés. Elle garda, cependant, un seul, unique tableau : un qui la représentait, encore enfant, assise devant un énorme bosquet de roses blanches, la fleur préféré de sa mère.

Mai soupira. La vie ne lui avait pas fait de fleur. Elle recevait presque toutes les semaines, sinon bimensuellement, des lettres de son père qui lui demandaient toujours plus pathétiquement de l’excuser et de le laisser s’occuper d’elle. Cependant, Mai refusait d’accorder la moindre importance à son ex-père, et en était venue à déchirer toutes ses lettres, même sans les avoir ouvertes.


Avec les économies qu’elle avait faites, Mai réalisa un autre de ses rêves musicaux : elle acheta une flûte traversière. Autodidacte, elle acheta des livres pour apprendre soi-même, ayant déjà assez de mal à payer le piano et le violon, et s’en sortit plutôt bien. Au niveau scolaire aussi, même si les langues étrangères lui posaient problème. Mais au plan social, pas grand chose : Kyoko Segawa était sans nul doute ce qui se rapprochait le plus d’une meilleure amie. Quant à la petite nouvelle, Ai Miasaki, arrivée cette année, elle était très sympathique et avait une faiblesse marquée en mathématiques. Mai n’hésitait pas à l’aider. Après tout, Mai l’avait trouvée sympathique, la première fois qu’elles s’étaient parlé.

- Mademoiselle Fujihara--
- Takahashi, coupa Mai, en fusillant le professeur de mathématiques du regard.
- Mademoiselle Takahashi, reprit-il, hésitant, en jetant un œil sur ses listes d’élèves. Vous n’écoutez rien de ce que je dis.
- En A, la réponse donnerait 54, en B, racine cubique de 125 000 = 50, et en C, la réponse serait que la valeur de chaque X ne revient qu’une seule fois en Y, donc oui, c’est bien une fonction.

Le professeur, hébété, n'attendit pas de voir Mai relever la tête de son livre de maths qu’il reprenait au tableau les explications. Décidément, ce cours était d’un ennui mortel. Mai chercha d’un regard circulaire Ai, et un léger sourire s’afficha sur ses lèvres. Traçant gracieusement les kanji sur son papier quadrillé, elle écrivit son nom, suivi de son prénom, dans de délicates courbes, ne sachant que faire d'autre.

Parfois quand je regarde tes poste ou tes fiches, j'me demande comment j'm'appelle xD

Omg c'est quoi cette expression ? xDD *a jamais entendu*

M'enfin j'le prends comme un compliment =3 Merci hihi <3

*sort en courant*

En gros, tes meilleure que moi, beaucoup trop xD

Rooh voyons ^^" Mé non, c'est ton fo qui m'a inspirée hihihi =D C'est grâce à toi

HAAAA... Merci ^____^
J'espere que ce forum fonctionnera ! J'ai mis tout mon AMOUUR <33

Bien sûr qu'il va fonctionner =D Dès qu'il sera fin prêt je ferai plein de pub ^o^

Arigatô *___*

Sans aucun doute, Validé !